La société française est plurielle, la diversité fait partie de notre quotidien, l’accepter est la seule solution. Différence culturelle, fossé intergénérationnel, guerre des sexes ou monde des valides inaccessible pour les personnes handicapées : il est urgent de partager nos différences, de se parler, de se comprendre pour vivre ensemble, en bonne intelligence et en paix. Est-ce possible ? Les immenses rassemblements qui ont soudé la France le 11 janvier et les multiples initiatives qui se montent depuis, prouvent que “oui”.
Mobilisation au plus haut
L’Etat a pris les choses en mains. Le plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme qu'il a lancé concentre 110 M€ sur 3 ans et 4 axes : le droit plus répressif, la lutte active sur le net, l’éducation et une campagne de communication offensive. Parallèlement, la Fondation de France a donné une nouvelle impulsion en créant le “Fonds du 11 janvier”. Il vient soutenir les initiatives en faveur de la citoyenneté, de la connaissance du fait religieux et du vivre ensemble. La Fondation SNCF a répondu à l’appel et en est membre fondateur.L’esprit du 11 janvier nous anime depuis 5 ans
“Vivre ensemble en partageant nos différences” est l’un des trois axes d’intervention de la Fondation SNCF depuis 2011. Concrètement, nous lui consacrons chaque année 800 K€. Plus de la moitié de cette somme finance des initiatives lauréates de l’appel à projets éponyme que nous organisons avec le Réseau National des Maisons des Associations (RNMA). En 3 ans, nous avons ainsi soutenu 180 projets, co-construits par 500 associations et bénéficiant à près de 12 000 jeunes de toute la France. Depuis 2011, nous soutenons la lutte contre les discriminations ou les inégalités et, de plus en plus, nous favorisons des actions positives de rapprochement de publics différents : jeunes-seniors, valides-non valides, garçons-filles, interculturel. Mais les préjugés ont la vie dure et on peut s’étonner de voir que, dans un pays comme la France, par exemple être noir et jouer au théâtre n’a rien de facile. Preuve que la problématique reste actuelle, que les différences cristallisent les conflits par méconnaissance, voire par ignorance, et qu’il y a urgence. Lire la suite sur le site de la Fondation SNCF Marianne Eshet, déléguée générale de la Fondation SNCFPartager cet article