Lucie, 17 ans, est en Terminale S à Toulouse et mentor avec l’association Socrate : « Je veux me sentir utile dans mon ancien collège, valoriser mon dossier scolaire et apprendre à aider les autres. »
« Ce que j’ai gagné en faisant du mentorat ? D’abord, une grande satisfaction personnelle à voir que je suis capable d’apporter une aide dont j’aurais aimé bénéficier au collège. » De fait, pour Lucie, rien n’était joué alors, et c’est auprès de son frère qu’elle avait trouvé un soutien pour mener à bien certains devoirs scolaires. Désormais, comme les 450 bénévoles de l’association Socrate, Lucie se rend chaque semaine dans le collège de son élève. Cette heure est dédiée aux priorités de sa collégienne.
Le résultat : chacune apprend sur elle-même et acquiert des compétences essentielles. « Quand mon élève se sent soutenue, elle est en capacité d’améliorer sa méthodologie. Or, tout part de là. C’est comme cela qu’elle apprend à surmonter ses difficultés scolaires. » De son côté, Lucie constate qu’elle a énormément gagné en maturité et en savoir-faire : « Le mentorat me donne une grande force, la confiance en moi. Mentor pour la deuxième année consécutive, je suis maintenant capable de faire comprendre une leçon ou un exercice à un élève plus jeune que moi, ce qui suppose parfois d’expliquer une même chose de plusieurs manières. Y parvenir m’ouvre des perspectives. Si je devais convaincre un ami de se lancer dans le mentorat, ajoute-t-elle, je lui dirais combien aider quelqu’un qui en a besoin est enrichissant. » De fait, chez Socrate, l’accompagnement scolaire est la première marche de l’engagement : tout part d’une notion qui œuvre pour une société meilleure et Lucie n’a qu’un mot pour la définir, « l’entraide ».
#CollectifMentorat
Un témoignage recueilli par Sylvia Tabet
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