Le 20 septembre prochain, l’Afev organise la 9ème édition de la Journée du Refus de l’Échec Scolaire (JRES) – en partenariat avec Trajectoires-Reflex et de nombreuses organisations. Cette journée, accompagnant la publication d’une enquête exclusive, sera consacrée à la question du numérique. Afin d’anticiper les débats et découvertes qui marqueront cette journée, le Lab’Afev tenait à diffuser plusieurs contributions émises par des partenaires. Ici, la Fondation SNCF. Pour plus d’informations sur la journée : www.refusechecscolaire.org
"La Fondation SNCF agit dans trois domaines fondateurs du vivre ensemble : l’éducation, la culture et la solidarité. Mécène majeur de la prévention de l’illettrisme en France, elle intègre le numérique dans son domaine Education.Une compétence de base
Le numérique fait désormais partie des savoirs de base, au même titre que lire, écrire, compter. La digitalisation accélérée de notre société rend la maîtrise d’Internet essentielle sur le plan personnel et professionnel : voyager ou déclarer ses revenus, trouver un emploi, un logement mais aussi comprendre le monde et y prendre sa place. Avec la lutte contre l’illettrisme, la Fondation SNCF agit aussi contre “l’illectronisme”.Un outil pédagogique reconnu
Donner envie de lire et d’apprendre à des jeunes en décrochage scolaire passe aujourd’hui par l’innovation éducative. Média favori des jeunes, le numérique peut redonner envie d’apprendre. Ainsi, la Machine à Lire sur tablette, initiée par Alain Bentolila, a montré son efficacité chez les jeunes en difficulté avec la lecture. Plus généralement, le numérique aborde les savoirs de base sur un mode différent, plus ludique, et facilite les projets collaboratifs.Un réseau de partage de bonnes pratiques
Pour optimiser l’impact de son action, la Fondation SNCF encourage la co-construction entre les associations pour lesquelles le numérique constitue un outil de travail privilégié. Bouleversant les modes de communication, il favorise une plus large diffusion et un meilleur partage des connaissances et des bonnes pratiques. La Fondation en a fait son vecteur de communication principal pour valoriser l’action de ses lauréats et donner de la visibilité à ses interventions en France et à l’international.L'exigence du discernement
Le numérique, apport indispensable, ne constitue pas pour autant la panacée. La Fondation SNCF veille à sa pertinence projet après projet. Ainsi son appel à projets “Apprendre pour grandir” exclut le numérique pour la tranche des 0-6 ans où la Fondation privilégie les médiations classiques. Chez les ados, les actions soutenues apprennent une utilisation de l’Internet permettant de se repérer dans la masse des contenus, discerner l’info de l’intox et développer son esprit critique. C’est ainsi qu’à la fois compétence de base, outil de médiation et de communication, le numérique vient enrichir les dispositifs existants des associations soutenues par la Fondation SNCF pour lutter plus efficacement contre le décrochage scolaire." Pour retrouver les autres articles liés à la JRES :-
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- Contribution de l'UNAF
- Fondation SNCF : le numérique, un outil efficace dans la lutte contre le décrochage scolaire
- Contribution de l'ANLCI
- CRAP : Le numérique contribuera à lutter contre l'échec scolaire... si on y travaille !"
- Fondation AlphaOmega : Le numérique et l'éducation, apprendre à apprendre
- Catherine Chabrun (DEI) : "Des outils numériques au service de tous les enfants"
- Réseau Canopé : "Inscrire le numérique dans les continuité éducatives"
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