Le 20 septembre prochain, l’Afev organise la 9ème édition de la Journée du Refus de l’Échec Scolaire (JRES) – en partenariat avec Trajectoires-Reflex et de nombreuses organisations. Cette journée, accompagnant la publication d’une enquête exclusive, sera consacrée à la question du numérique. Afin d’anticiper les débats et découvertes qui marqueront cette journée, le Lab’Afev tenait à diffuser plusieurs contributions émises par des partenaires. Ici, l'Union nationale des associations familiales (UNAF). Pour plus d’informations sur la journée : www.refusechecscolaire.org
"L’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) a pour mission de représenter et défendre l’ensemble des familles françaises et étrangères vivant en France, de leur rendre des services. Elle s’associe à nouveau cette année à la Journée du refus de l’échec scolaire 2016 portant sur « le numérique contre l’échec scolaire ». L’UNAF a consacré son rapport moral 2014-2016 au thème de « Famille et éducation ». Voici les principaux éléments en lien avec la thématique de la JRES 2016 : « On compte désormais plus de 6,5 écrans en moyenne par foyer français. 95 % des ménages français avec enfant(s) sont connectés à Internet. L’internaute est aujourd’hui considéré comme hyperconnecté. Si les enfants et les adolescents sont de forts utilisateurs de ces outils, les adultes ne sont pas en reste. Ainsi, l’âge moyen des utilisateurs des réseaux sociaux est de plus de 40 ans, celui des utilisateurs de jeux vidéo de 35 ans. Pour ces derniers, 40 % des joueurs sont parents. […] Le temps numérique peut être un temps partagé avec l’enfant dans une démarche éducative. L’enfant attiré par ces outils sera plus enclin à dialoguer, recevoir, échanger avec ses parents sur de nombreux aspects relevant de l’éducation si ceux-ci s’appuient sur les outils numériques. Il ne s’agit pas de substituer le temps familial par un temps médiatisé au sein de la famille mais d’utiliser le numérique pour impulser, dans certaines situations, une démarche éducative ou imaginer de nouvelles méthodes éducatives. […]. » Pour que le numérique profite à tous, et notamment qu’il soit au service du refus de l’échec scolaire, l’éducation au numérique doit aussi s’adresser aux parents afin qu’ils intègrent dans leur démarche d’accompagnement de l’enfant et de relation à l’école les outils numériques. La Journée du refus de l’échec scolaire sera l’occasion d’évoquer le numérique comme facteur d’échanges au sein de la famille, mais aussi entre la famille et l’école afin d’accompagner collectivement les élèves en difficulté. Le numérique peut être un facilitateur pour mieux accompagner individuellement chaque élève en difficulté, et prendre en compte ses motivations et démotivations, partir de ses centres d’intérêt…. Le numérique peut aussi favoriser/faciliter l’individualisation de l’enseignement, la prise en compte du potentiel de chaque élève à travers un projet personnel d’éducation, un accompagnement personnalisé ou encore des pratiques pédagogiques adaptés à l’élève et son environnement (apprentissages progressifs, parcours personnalisés, support adapté à la situation de l’élève et de son environnement). De ce point de vue, le numérique est un formidable vecteur de lutte contre l’échec scolaire. " Pour retrouver les autres articles liés à la JRES :-
- Anne Cordier : conférer à chacun-e le pouvoir d'agir sur le monde
- Capprio, contre la fracture numérique
- Pratiques numériques de jeunes en insertion
- Sophie Guichard : Tout le monde avance, à son rythme et dans l'entraide
- Eunice Mangado-Lunetta : Faire du numérique un levier contre les inégalités éducatives
- Contribution de l'UNAF
- Fondation SNCF : le numérique, un outil efficace dans la lutte contre le décrochage scolaire
- Contribution de l'ANLCI
- CRAP : Le numérique contribuera à lutter contre l'échec scolaire... si on y travaille !"
- Fondation AlphaOmega : Le numérique et l'éducation, apprendre à apprendre
- Catherine Chabrun (DEI) : "Des outils numériques au service de tous les enfants"
- Réseau Canopé : "Inscrire le numérique dans les continuité éducatives"
- Gérard Marquié (INJEP) : "Jeunes comme adultes doivent développer une littératie numérique"
- Xavier de la Porte : "Un répertoire nouveau de contenus pédagogiques"
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