Les parents de milieu populaire ont davantage besoin d’aide que de leçons

Lire le bilan de la 17ème Journée du Refus de l'Echec Scolaire

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L’Afev appelle à une reconnaissance renforcée du rôle des parents des quartiers populaires et à un accompagnement qui valorise leur contribution au parcours scolaire de leurs enfants. Repenser les politiques de parentalité est indispensable En ce sens, le mentorat représente un dispositif structurant répondant à certains besoins exprimés par les familles des quartiers prioritaires car il ne se limite pas à l’accompagnement scolaire : il soutient également les parents dans leur engagement éducatif et contribue à renforcer les liens famille/ école.

Une enquête de l’Afev, l’UNAF et Trajectoires Reflex auprès de 737 parents de milieu populaire révèle une précarité marquée : un quart des familles vivent sous le seuil de pauvreté, 36% sont monoparentales, et 40% peinent à suivre la scolarité de leurs enfants, souvent entravées par des horaires décalés et des obstacles numériques.

Malgré les stigmatisations et les difficultés, ces parents montrent une implication et une confiance fortes envers l’école. Près d’un parent sur deux exprime le besoin d’être soutenu, notamment pour l’aide aux devoirs, l’orientation scolaire, ou encore le bien-être des enfants.

Grâce à son programme de mentorat, l’Afev mobilise des jeunes bénévoles pour offrir un soutien éducatif et humain sur-mesure, répondant aux attentes concrètes des familles. Le programme de mentorat représente 22 000 jeunes et se distingue par son intervention à domicile, renforçant le lien entre les mentors, les familles et les écoles. Ce modèle unique aide les parents à se sentir légitimes dans l’accompagnement scolaire de leurs enfants et favorise le lien famille-école, répondant aux besoins exprimés par les familles des quartiers prioritaires.